Vol TAM Linhas Aéreas de Foz do Iguaçu dans le sud-est du Brésil jusqu’à Brasilia quelque part au centre du pays, avec une escale nocturne à Guarulhos (GRU) : TAM-TAM donc puisqu’il y a eu deux segments.
Le premier vol, le dimanche soir, était bondé de touristes en short (si Iguazu en Argentine présente un caractère relativement naturel pour visiter les célèbres chutes d’eau, Iguaçu au Brésil ressemble plutôt à un parc d’attraction aquatique).
Le vol du lendemain matin était au contraire très calme et plutôt peuplé de passagers en costume cravate (Brasilia est une ville administrative, avec pour centre-ville deux rangées de barres HLM identiques, alignées en rang d’oignon : un immeuble par ministère).
La nuit à GRU a été un peu courte. D’abord parce que l’arrivée sur GRU a été quelque peu compliquée, l’aéroport étant momentanément fermé à cause d’orages violents. Ensuite parce que l’hébergement n’y est pas aisé. Je vous déconseille l’hôtel soi-disant Pullman soi-disant le plus proche de l’aéroport : en fait il s’appelle Caesar Business, ne garantit donc pas les promesses Accor-Pullman, et nécessite de parcourir quelques nœuds autoroutiers embouteillés en navette bondée ; quand on le fait remarquer, on est surclassé en suite présidentielle, mais quand on découvre la suite on se dit que les chambre ne doivent pas être géniales.
Chaque vol étant de 2h environ, il n’y a pas grand-chose à en dire. Ce sont des vols intérieurs au Brésil, tout est en portugais, y compris les annonces de sécurité qui ne sont pas traduites. Les avions TAM disposent d’écran rétractables, ce qui permet à la compagnie de passer quelques programmes basiques pour maintenir l’attention : des quizz, des tops 10 (des plus grands stades par exemple)… et surtout des publicités pour tout et n’importe quoi, y compris avant et après les annonces de sécurité (et donc avec le son, ce qui ne fait vraiment pas sérieux). Enfin, il y a un service gratuit de boisson et de biscuits salés sans saveur et sans alternative le soir comme le lendemain matin. Mieux vaut avoir mangé un vrai repas avant...
A noter que les avantages StarAlliance ont été parfaitement respectés sur les deux vols, même si on sait que TAM quittera l'alliance très prochainement.
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